Par Pierre GIRAULT –  Directeur Développement Qualité et Coordination SMI d’Air France

Réfléchir avec des chercheurs ou consultants à une thématique d’actualité ; échanger avec des responsables syndicaux sur une approche renouvelée du dialogue au quotidien ; vivre des innovations, des expérimentations humanistes en entreprise après prise en compte de l’apport de partenaires d’origine différente ; participer à la co-construction d’un plan d’action pragmatique concernant l’amélioration de la qualité du travail… Autant de raisons qui font que des cadres dirigeants s’engagent au sein de l’ITMD.

Le collège Entreprise offre déjà l’opportunité de capitaliser des retours d’expérience de dirigeants ou managers, autour de voies et moyens permettant de concilier performance opérationnelle et progrès social, efficacité économique et développement humain. Surtout, la dynamique de discussion inter-collèges [chercheurs/consultants/entrepreneurs/partenaires/syndicalistes] conduit à cerner des horizons nouveaux… parce que les regards croisés sur un même sujet s’avèrent à la fois antagonistes et complémentaires – parce que la controverse assumée, gérée avec méthode, facilite l’émergence de convergences peut-être insoupçonnées, en tout cas novatrices – parce que l’on se trompe sans doute moins en prenant le temps de la préparation partagée d’une orientation porteuse de changement, tout en assurant ensuite sa mise en œuvre avec détermination.

Oui, je crois que l’ITMD, du fait même de son fonctionnement inter-collèges, « vaut le détour ». Nombre d’entrepreneurs peuvent s’y retrouver, voire s’y trouver.

Quelques-uns des membres de l’organisme me charriaient gentiment, en référence à un passé récent, sur le refrain « tu vas perdre ta chemise », alors même que s’engageaient des échanges avec un leader syndical. Compréhension mutuelle, cheminement synergique : tout cela transparaît pourtant, de plus en plus. Explication simple, de mon point de vue = chacun contribue à l’élaboration d’une démarche proactive, cherche des évolutions équilibrées et veille à dépasser tel ou tel a priori.
De façon générale, les projets conduits dans un tel cadre, ouvert, positif, se révèlent particulièrement passionnants {cf. par exemple le chantier relatif au Numérique, l’organisation de l’événement dit des Rencontres, la publication de textes de synthèse de controverses}.

Bien entendu, peuvent survenir des moments de lassitude, sinon d’agacement. Justement à cause des différences de « référentiel ». Mais on est heureux après avoir réussi à transcender les frontières apparentes.

Venez donc nous rejoindre – d’autant que l’ensemble des réflexions/actions s’inscrivent dans un projet global, aussi motivant qu’inédit.
Franchement, l’heure n’est-elle pas à l’identification d’améliorations, par-delà les clivages traditionnels ?

Grand merci pour votre attention ou apport.

Pierre GIRAULT.